Il n’y a déjà plus de titis à Paris, mais reste-t-il encore des gones à Lyon ?
Paris et les principales métropoles régionales françaises ne sont pas seulement le théâtre d’une concentration des populations au plus fort capital social, économique et culturel. On y observe également une proportion particulièrement élevée de jeunes adultes et de ménages de petite taille qui se renouvellent à un rythme assez rapide au sein du parc de logements. L’hypercentre de ces très grandes villes est en effet caractérisé par la prépondérance des logements collectifs de moins de quatre pièces et le prix élevé voire prohibitif des logements familiaux. De ce fait, ces espaces urbains ne permettent guère aux différents cycles de la vie de s’y succéder et rendent difficile l’ancrage résidentiel des populations. Cette situation est bien connue à Paris où le titi a depuis longtemps disparu. Au cœur de la métropole de Lyon, le gone est lui aussi menacé. C’est dorénavant à la périphérie qu’il se concentre. Et si c’était précisément là que se trouvait dorénavant l’identité des métropoles ?